Pour un animal qui arrive en fin de vie ou dans la dernière phase d’une maladie mortelle, qui souffre trop, se replie sur lui, perd conscience, ne mange plus, les maîtres se posent la question de l’euthanasie pour lui éviter la pire des agonies et couper court à des douleurs insupportables.
Décider que la vie de notre compagnon doit s’arrêter là, est une des résolutions les plus difficiles à prendre. Comment déterminer le degré de souffrance de l’animal, à partir duquel il ne sera pas charitable de le maintenir en vie, si ce n’est juste pour différer notre douleur de le perdre.
Nous avons envie de dire à tous ceux qui sont ou seront un jour confrontés à cette terrible échéance, qu’il s’agira de percevoir avec le plus d’honnêteté possible le moment où la souffrance et la détresse auront gagné sur le plaisir de vivre de l’animal. Les pertes de l’appétit, des capacités motrices et de l’intérêt pour l’entourage, l’incontinence massive, les plaintes et gémissements, étant quelques-uns des signes évidents de cette détresse.
Avec l’avis de son vétérinaire et mis devant l’évidence, on peut alors avec le praticien prendre la lourde décision de lui faire administrer une injection pour « une mort douce». Pour ceux qui le souhaitent et peuvent le supporter, il est recommandé d’accompagner courageusement son animal jusqu’au bout. Certaines personnes derrière cette épreuve, gardent ainsi le réconfort de ne pas s’être détournées et d’avoir jusqu’au dernier instant assisté dignement leur compagnon.
Comment s’y préparer / Un cérémonial est nécessaire
L’euthanasie
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Source : Co-rédaction de Danièle Mirat et Françoise Gaudron comportementalistes http://www.communicanis.com et http://www.maitre-animal.com
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